La Fédération des Amputés de Guerre de France (FAGF)

Après la Grande Guerre 14/18, les 52 000 amputés dispersés dans toute la France ont rallié des associations déjà existantes, telles que l'Union Fédérale des Associations d'Anciens Combattants (U.F.) ou l'Association Générale des Mutilés de Guerre (A.G.M.G.)

Certaines interviennent lors des congrès pour signaler l'insuffisance des réparations allouées aux mutilés et pour faire réviser cette situation.

En septembre 1923, à Paris une première association régionale d'Amputés de Guerre appelée «l'Union des Amputés de Terre et de Mer » est créée qui, dès 1927, publie un journal appelé : « l'AMPUTÉ de guerre ».

Dès 1931, s'effectue un regroupement de toutes les associations d'amputés qui tiennent leur 1er congrès national à Belfort avec comme Président d'Honneur le Général Gouraud, Gouverneur militaire de Paris depuis 1923, lui-même amputé d'un bras.

Elle prend le nom de Fédération des Amputés de Guerre de France (FAGF) en 1938.
Après le désastre de Juin 1940, la FAGF accueille les 18 500 nouveaux amputés de la zone occupée et les 9 500 de la zone Sud (au total 28 000 amputés). Notre journal parait toujours dans les deux zones.

La FAGF a été reconnue d'utilité publique le 9 août 1950, elle est affiliée à la Fédération Maginot, membre du Comité d'Entente des Grands Invalides de Guerre (CE-GIG), et représentée au conseil d'administration de l'INI. Actuellement le Président de la FAGF c'est M. Florent Richard

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Le Président de la SMLH des Vosges tenait, au nom de toute l'équipe « MÉMOIRES DU DC4 » à remercier la FAGF pour son soutien financier, nécessaire à la construction du mémorial de la Vôge-les-Bains. Un clin d??il tout particulier à 3 membres de cette Fédération, également engagés pour le devoir de mémoire au sein de la SMLH : Florent RICHARD, Jacques REMY et Jean-Marie ETIENNE. Ces derniers ont accepté d'en expliquer les raisons.

La participation de la Fédération des Amputés de Guerre de France à l'idée de créer mémorial pour les disparus de l'accident d'avion du DC 4 canadien sur une montagne française (Le Pic de l'Obiou) nous a amené à vouloir participer à ce devoir de mémoire « pour ne pas les oublier ».

Ce qui a retenu toute l'attention de la FAGF, c'est surtout l'engagement de jeunes élèves du lycée professionnel le Chesnois de La Vôge les Bains, avec la coopération de leurs professeurs.

Pour la fédération, il est important de rappeler quelques principes concernant la valeur fondamentale qui nous anime. Le bénévolat, cela implique que chacun puisse faire du mieux qu'il le peut, avec ses moyens. Il n'y a pas de personne incontournable ni irremplaçable. Il ne s'agit en aucun cas de flatter un égo, mais simplement de prendre ses responsabilités citoyennes avec parmi ses valeurs fondatrices la solidarité et l'entraide.

Ce travail de mémoire orchestré depuis plus de dix ans, d'une main de maître par un vosgien Éric BOEUF, Président de la SMLH du département des Vosges, connaît en revanche une institutionnalisation de plus en plus forte pour mettre en récit un tel projet et faire partager ce passé auprès de la collectivité nationale et internationale »